◈STORY◈: Mon coeur, ma douleur... (Part 2)

« Rien n’est plus terrible que de se sentir trahie après avoir eu une confiance aveugle. »

Voir Arthur avec cette fille a été pour moi comme recevoir un coup de poignard en plein cœur. J’étais meurtrie, je me sentais idiote de n’avoir pas pris en compte tous les signaux de fumée que m’envoyaient ses amis. Et pour ce qui est de Taylor, j'entendais déjà l'éternel "je t'avais bien prévenu" franchir le seuil de ses lèvres… De quoi aurais-je l’air maintenant? Elle qui voulait tout juste me mettre en garde et que j’ai envoyé sur les roses pour qui? Arthur… C’en était trop!

Après le spectacle navrant auquel j’avais eu droit, j'ai tourné les talons et je suis partie. J’ai hélé le premier taxi que j’ai aperçu, direction la gare. Dans le bus, je me suis souvenu de tous les moments complices que nos avions vécu ensemble, les fous rires et tous les projets que nous avions prévu de mener à terme. Je me suis même surprise à sourire et tout d'un coup l'image de la TRAHISON donc j'avais été témoin m'a fait revenir brutalement à la réalité. Une réalité dure, difficile à supporter... C'était comme si tout mon château de cartes s'écroulait...


J’ai pleuré pendant tout le trajet tant et si bien que mon voisin dans le bus était convaincue que je revenais d’un deuil😆😆. Une fois à la maison, j'ai rassemblé tout ce qui avait trait de près ou de loin à Arthur et je l'ai empaqueté pour le lui expédier sans aucun mot. Ah…c’est ma mère qui avait raison. Les hommes sont vraiment des chiens verts (c'était ainsi qu'elle les qualifiait😆). Aussi ai-je pris la résolution de ne plus verser une seule larme pour ce crétin. Les hommes vraiment ça ne vaut pas la peine. Je me suis plongée corps et âme dans le sport et dans mes études. Arthur a essayé de me joindre à plusieurs reprises (scénario classique), mais j'ignorais ses appels. J’ai changé de ligne téléphonique et j’ai déménagé au cas où il essayerait de venir me voir. J’ai aussi décidé de ne plus être très active sur les réseaux sociaux, histoire de me cacher un peu. Je ne pouvais pas imaginer qu’aimer pouvait faire aussi mal! J’ai eu vraiment du mal à m’en remettre...

J’ai recommencé à traîner avec des anciens amis. On se voyait de temps à autre pour une partie de basket, pour boire un verre ou pour une partie de jeux vidéos (oui, j'étais un peu un garçon manqué à l'époque). C’est devenu une partie de ma routine en plus des cours au collège. Arthur faisait de plus en plus partie du passé, même si de son coté il n’en démordait pas. Je pensais en avoir fini avec cette sombre histoire quand une fille que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve m’a écrit sur Facebook en me sommant de laisser son homme tranquille. Son message disait, je cite: « Espèce de pute! Tu n’es qu’une sale prostituée comme ta mère, en tout cas tu es prévenue… Laisse mon mec en paix!». Je vous passe les autres détails... Mon sang n’a fait qu’un seul tour et j’ai répondu à cette fille en lui disant que les femmes fortes n'ont pas besoin de se cacher derrière les réseaux sociaux et autres sms. Elles affrontent les choses en direct et font valoir ce qu’elles pensent de vive voix. Aussi, si elle avait quelque chose d’important à me dire, eh bien qu’on se rencontre et là on avisera. Elle a continué avec ses messages injurieux pendant un bon moment tant et si bien que j’ai dû appeler la mère d’Arthur pour l’informer de la situation (je me doutais bien que tout ce cinéma avait un rapport avec lui). Les messages ont continué de plus belle et je l’ai bloqué sur les réseaux sociaux, mais pour moi cela n’allait pas en rester là. Ah ça non!😠

Avec l’aide d’un ami, je suis parvenue à avoir son identité et son lieu de résidence. Je l’ai appelé sur son numéro et je lui ai annoncé qu’on se verrait très prochainement parce que, moi, mes soucis je les réglais en face. Elle m’a ris au nez et ensuite elle a raccroché. "Rira bien qui rira la dernière, ma belle...". J’ai fait le voyage avec une de mes sœurs et je me suis pointée dans son quartier. Nous nous sommes renseignées et ensuite, nous avons débarqué chez elle. Nous avons trouvé sa mère dehors entrain de faire la cuisine. Nous l'avons salué poliment, ensuite avons demandé après Flore et elle a envoyé l’appeler. Oh la la! Il fallait voir la bête dans toute sa splendeur, tenue là devant nous genre « vous êtes… ». Je me suis présentée. « Patricia la fille que tu harcèles. Au fait, tu disais quoi dans tes messages? Alors comme ça je suis une pute qui veut te prendre ton homme, c’est ça? »

Elle est devenue livide! Je lui ai dit qu’elle pouvait encore s’en prendre à moi, mais que ma mère jamais c’était sacré et ça, ça ne passait pas. Et bam! La première claque y est allée et bon, je lui ai donné mon poing de vue en direct et avec de bons coups de poings comme bonus. Sa mère affolée, est allée appeler les voisins pour qu’on nous sépare… Je lui ai dit de ne plus jamais me contacter, car je ne pense pas que nous soyons des connaissances. De plus, je ne discute aucun homme avec qui que ce soit et si par malheur elle osait encore parler de ma mère, je lui briserais les jambes. Ma sœur et moi nous sommes parties de là et avons fait le voyage retour.

Le fait de voir cette fille a ôté tous les résidus (si il en restait encore) d’Arthur dans mon cœur. Je pensais que c'était moi qui avais un problème, mais en fait c'était lui... Cette page était bel et bien tournée, d’autant plus que j’avais une échéance plus importante à l’horizon : mon baccalauréat. Je me suis donc cloîtrée dans mes bouquins et j’ai eu mon examen avec mention. Je suis  allée à la fac et je traînais toujours avec la même bande. C’est vrai qu’après le bac nous avons été un peu dispersé, mais le maillon fort du groupe était toujours là, Dom. Alors, on traînait ensemble de temps en temps et c’était cool comme d'hab. Dom avait un ami d’enfance qui traînait souvent avec nous, Joseph, mais on l’appelait tous Joe. Il aimait bien souvent me taquiner, surtout à cause de ma haine pour les hommes (il connaissait mon histoire). Un jour, nous sommes allé voir un match de la ligue de Basket et ensuite on s'est arrêté dans une pizzeria avant de rentrer.


Au cours de la discussion, il m'a dit que ma position par rapport à l’amour, aux hommes, était un peu trop extrême. « Tous les hommes ne sont pas ainsi Patricia. Peut-être que le mari que Dieu a prévu pour toi est là et toi, avec tes idées bizarres là, tu ne le verra pas… » et moi je lui ai juste répondu « ouais ouais, cause toujours! Ça c'est ton point de vue, pas le mien. Qui t'as dit que ma situation actuelle me dérangeais? Le célibat me convient parfaitement! C'est pas demain la veille que je me remettrais avec un mec... Ça c'est sur! » Mais l'avenir allait me prouver que je me trompais lourdement...

A suivre...


P.S: Pour tous ceux et celles qui veulent me faire parvenir leurs histoires pour qu'elles soient publiées sur le blog, je vous laisse mon adresse e-mail: kryven33@gmail.com.

A bientôt!😘

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